Montaigu-le-Blin - Allier - FRANCE
 

Amphibiens

LES AMPHIBIENS

Les amphibiens sont apparus il y a environs 340 millions d'années. Aujourd"hui on dénombre 6778 espèces La plupart des amphibiens ont une phase de vie aquatique (sous forme de larves) et une phase de vie terrestre après une métamorphose contrôlée par les hormones thyroïdiennes.

Cette métamorphose s'accompagne de la perte de la queue chez les amphibiens appartenant à l'ordre des anoures et du développement des membres. Sauf très rares exceptions, les adultes des espèces les mieux adaptées à la vie aérienne doivent revenir vers le milieu aquatique d'eau douce pour pondre des œufs. Il y a accouplement en général mais sans fécondation interne, le mâle déversant son sperme au moment où la femelle pond ses œufs. Il existe cependant des exceptions comme, par exemple, la plupart des salamandres, amphibiens de l'ordre des urodèles, où la femelle après une fécondation interne conserve les embryons et les larves dans les voies génitales (cas de viviparité).

Les amphibiens sont poïkilothermes, c'est-à-dire qu'ils ne peuvent pas réguler la température de leur corps, et sont donc dépendants des conditions thermiques extérieures (leur température interne est variable). Les adultes respirent grâce à leurs poumons sacculaires, et à leur peau (respiration cutanée) fine (faiblement kératinisée), richement vascularisée et souvent couverte de mucus (permet la dissolution des gaz, la limitation de la déshydratation et éventuellement contient des toxines pour se défendre, surtout chez les espèces tropicales).  La larve possède des branchies, externes durant les premiers temps, puis internes.

Cependant, les trois grands groupes d'amphibiens vivant actuellement sont assez différents, tant par leur mode de vie que par leur apparence.

Les anoures

Les anoures sont des amphibiens sans queue, elles subissent une spectaculaire métamorphose du stade têtard au stade adulte, et peuvent alors vivre assez éloignés du monde aquatique. Certaines espèces sont même vivipares. Ce groupe regroupe entre autres les espèces appelées grenouilles et crapauds.

Les urodèles

Les urodèles, groupe composé des salamandres et des tritons, sont très dépendants du milieu aquatique, elles ont un corps allongé, une longue queue et quatre petites pattes. Certains supposent que ce groupe pourrait être paraphylétique.

Les gymnophiones


Les gymnophiones sont des amphibiens qui ressemblent à des vers.
 

Destruction et fragmentation des habitats naturels

La modification ou la destruction des habitats naturels est le facteur qui, à l'échelle planétaire, affecte le plus les populations d’amphibiens. Comme les amphibiens ont généralement besoin d’habitats tant terrestres qu’aquatiques pour survivre, une menace pesant sur un seul des deux habitats peut avoir des conséquences graves sur leurs populations. Les amphibiens sont donc plus vulnérables à la modification des environnements naturels que les organismes ne requérant qu’un seul type d’habitat.

La fragmentation des habitats naturels survient quand les différentes zones propices à la vie des amphibiens sont isolées les unes des autres par des modifications à caractère physique, comme lorsqu’une aire boisée est entourée de toutes parts par des zones de cultures agricoles. Les petites populations qui subsistent dans ces fragments rémanents courent souvent un grand risque d’endogamie, de dérive génétique voire d’extinction dues à de faibles fluctuations de l’environnement.

Nous vous proposons deux espèces : la grenouille et le triton.

Bonne lecture !