Montaigu-le-Blin - Allier - FRANCE
 

Lezard vert

LE LEZARD VERT

Habitat

Le Lézard vert apprécie particulièrement les zones broussailleuses dans lesquelles il chasse et peut s'abriter. En France, cette espèce voit son caractère forestier augmenter du sud au nord, avec des populations principalement localisées dans les zones boisées passé la Loire. Dans ces zones, le Lézard vert fréquente lisières et clairières. Cette caractéristique justifie donc sa place dans l'enquête : en effet, il est très vraisemblable qu'en dessous d'une certaine taille et au delà d'un degré d'isolement qui restent à définir, les boisements deviennent inhospitaliers au Lézard vert.

Où voir cette espèce ? Où en France ? Où en forêt ?

Cette espèce est présente partout en France continentale, exceptée dans les départements les plus nordiques et dans ceux bordant la Belgique. Comme d'autres animaux de l'enquête, elle est absente de Corse. On la rencontre du littoral à plus de 2000 mètres dans les Pyrénées notamment.

On peut trouver le Lézard vert partout en forêt si le temps est chaud et sec. Les forêts de sapins strictes, sombres et froides, n'hébergent pas le Lézard qui peut par ailleurs être abondant dans les pinèdes et les landes, particulièrement dans la moitié nord du pays. 

Comment la reconnaît-on ? Avec quelles autres espèces risque-t-on de la confondre ?

Le Lézard vert porte idéalement son nom : les adultes sont en effet d'un beau vert brillant et les mâles, et même certaines femelles, poussent le luxe jusqu'à parer leur robe d'un beau bleu électrique sous la gorge en période nuptiale. Il n'a jamais d’ocelles bleus sur les flancs comme en présente son grand cousin des garrigues, le Lézard ocellé. En France, il n'y a guère que le Lézard agile, aussi appelé Lézard des souches, plus petit, avec lequel on pourrait éventuellement confondre le Lézard vert. Néanmoins, chez l'agile, si les flancs peuvent être verts vifs, le dos va du roux au brun, ce qui n'arrive jamais chez le Lézard vert. Le Lézard vert atteint d'ailleurs 40 centimètres, et dépasse donc son cousin de plus de quinze centimètres.

Quel est son mode de vie ?

Le terme qui convient le mieux au Lézard vert en termes d'habitat et de milieu de vie est "broussailles". Quelle que soit son activité, qu'il chasse ou se réchauffe, il n'est jamais très loin d'un roncier, d'un buisson dense, de genêts ou d'aubépines. Il y grimpe pour s'y nourrir d'invertébrés, tels qu'araignées ou sauterelles, voire d'une couvée d'oeufs ou même d'oisillons, qui agrémentent alors l'ordinaire. Lorsqu'il est dérangé, il se réfugie dans une gueule de terrier ou sous une pierre, mais ne tarde en général pas à en ressortir, pour peu que l'objet de son dérangement se soit éloigné ou même simplement immobilisé (c'est d'ailleurs une technique pour en faire de belles photographies, voir plus loin).

Contrairement à son proche cousin l'Orvet fragile, bien plus placide, et à ses cousins éloignés les couleuvres, on ne peut pas dire que le Lézard vert soit un as de la discrétion. La plupart du temps, il est aisé de le repérer car il est très bruyant, agité dans ses déplacements et on est en général surpris de la taille de l'animal responsable d'un tel raffut.

L'animal passe l'hiver à l'abri, comme la plupart des animaux de cette enquête. Au printemps, le Lézard vert redevient doucement actif à la faveur des journées ensoleillées, même s'ils celles-ci restent fraîches. Petit à petit, la météo s'améliorant, l'activité reprend de plus belle, jusqu'à atteindre son paroxysme lors de la reproduction. 

On ne peut pas dire que les amours du Lézards soient calmes ou empreintes d'un aspect chevaleresque. Les mâles, qui ont pour l'occasion revêtu une gorge bleue vive, pratiquent pourtant le duel, dressés sur leurs pattes arrières à la manière des mangoustes, allant jusqu'à s'infliger de fortes blessures. Mais la comparaison avec les courtisans du moyen-âge s'arrête là. Lorsque vient le temps d'approcher la belle, le vainqueur la traite à l'égal de ce qu'il vient d'infliger au vaincu, à quelques nuances près. Il commence par saisir sa partenaire à la base de la queue, ce qui pousse cette dernière à parfois se débattre énergiquement. Lorsqu’elle finit par se calmer, l'impétueux la mord violemment au flanc. Il arrive qu'elle réagisse furieusement et rejette le brutal conjoint. Lorsque l'accouplement va plus loin, le mâle glisse son bassin sous celui de la femelle pour la féconder.

La femelle creusera alors un nid dans lequel les oeufs seront abandonnés. Il s'écoulera de deux à trois mois, suivant la température, avant que de jeunes Lézards verts, qui sont en fait bruns à l'éclosion, ne sortent du nid. Il leur faudra attendre encore deux, voire parfois trois ans avant de perpétuer la tradition des amours cruelles desquelles ils ont issus.

Comment l'observer ?

Au gré des promenades, le long des lisières embroussaillées, dans les pinèdes ou les chênaies parsemées de landes, il est possible de croiser l'animal des premiers beaux jours aux derniers. Lorsque le temps est chaud par contre, c'est tôt le matin et en fin de journée qu'on a le plus de chance d'observer la bête. En effet, il se met à l'abri des grosses chaleurs, comme la plupart des animaux ne pouvant réguler leur température.


Le saviez-vous? Comment l'attraper? C'est très facile. Il faut s'équiper de gants en caoutchouc  bleu utilisés  notamment pour le fioul domestique. Avec cet équipement, il  se laisse attraper sans aucune difficulté... Bien évidemment, il convient de le relâcher après l'avoir observé .


Comment le photographier ?

Comme nous avons eut l'occasion de l'évoquer, le Lézard vert est tout sauf discret. La plupart du temps néanmoins, c'est lui qui repérera le promeneur avant même que celui-ci ne l'ait vu. Mais c'est dans sa fuite tumultueuse qu'il se signalera. Il suffit alors pour en prendre une photo d'attendre immobile que l'animal ne ressorte, ce qui ne prend en général que quelques dizaines de secondes. En ayant des mouvements calmes et lents, il sera même assez simple de réaliser de beaux portraits du farouche animal.






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