Montaigu-le-Blin - Allier - FRANCE
 

Truite Fario

LA TRUITE FARIO

 

DESCRIPTION

La truite est une espèce très polymorphe dont les variations accompagnent souvent les changements d'habitats qu'est susceptible d'accomplir cette espèce.

Le corps est fusiforme et élancé, la tête est relativement grosse et la bouche est largement fendue, le maxillaire supérieur dépassant nettement le bord postérieur de l'œil. Le pédicule caudal est plus élevé que chez le saumon. Les mâchoires sont armées d'une rangée de dents coniques.

La coloration de la robe et le patron des ponctuations varient avec l'âge et le milieu de vie des individus. Il existe chez certaines truites une tendance naturelle à se déplacer vers des secteurs où le volume d'eau est important (Lac ou grande rivière), là, les individus perdent complètement leur robe tachetée pour prendre une parure très homogène avec le dos souvent gris bleu et le ventre blanc. On retrouve cette coloration aussi bien chez la truite de mer que chez la truite de lac.

Taille : Elle est variable suivant le cycle biologique, les formes sédentaires étant plus petites (30 à 40 cm), les formes migratrices pouvant atteindre 1 mètre.

BIOLOGIE

La biologie de la truite rappelle par de nombreux aspects celle du saumon (comportement de ponte, occupation du territoire, migration...). Ces dernières années, les formes migratrices ont plus particulièrement été étudiées, qu'il s'agisse de la truite de mer (Fournel et al, 1985 ; Richard, 1986) ou de la truite de lac qui représentent une ressource importante. La migration en mer de la truite est beaucoup plus limitée dans l'espace que celle du saumon atlantique et il n'est pas rare de voir une truite se reproduire après son premier été en mer (type "finnock").

ORIGINE ET DISTRIBUTION

La truite est largement répandue sur l'ensemble du territoire. Elle fréquente aussi bien les cours d'eau de haute altitude que les lacs. En plaine, le facteur le plus limitant de sa répartition est la température plus que la qualité des eaux (espèce d'eau fraîche).

La truite de mer a bénéficié des programmes développés pour le saumon atlantique et l'ouverture d'axes nouveaux profite particulièrement à cette espèce (fleuves côtiers de la Manche: Orne, Touques, Bresles). On a longtemps cru que la mer Méditerranée était trop salée pour abriter des salmonidés. Il semble que, depuis quelques années, la capture de truite y soit de plus en plus fréquente (Fabre et al, 1974).

La truite à grosses taches n'est pas présente sur le continent, elle ne se rencontre qu'en Corse. Cette espèce est susceptible de bénéficier de mesures de protection prises dans le cadre d'un arrêté de biotope (arrêté du 8/12/88).

PECHE

Le jour d'ouverture venu, de nombreux pêcheurs se retrouvent sur les bords des cours d'eaux de 1ère catégorie. Ce grand rendez-vous est le moment de retrouver le plaisir de la pêche, et l'éternel défi de capturer quelques truites.

La pêche au toc est sans doute la technique préférée des amateurs. Ils vont ainsi repérer et jauger les postes sur lesquels ils reviendront très vite, tout en espérant un succès immédiat en ce jour mémorable de début de saison.

Mais quel esche utiliser ? La teigne reste la star des esches. Cette larve qui peut être utilisée aussi bien en rivière qu'en ruisseau, reste très appréciée par la truite et ce tout au long de la saison de pêche.

L'eau étant encore froide au moment de l'ouverture, la truite est encore peu active et se mérite. Souvent callée sur des positions calmes, il ne faut pas s'attendre à la trouver en plein courant. Opportuniste et encore peu disposé à dépenser trop d'énergie pour se nourrir, ce poisson attrapera ce qui passe naturellement devant lui.

Le bas de ligne en 12 ou 10/100ème, suivant qu'il y a plus ou moins d'eau, sera équipé d'une plombée légère. Tout est dans la finesse. En commencant avec un n° 6, suivi de 2 plombs n° 7, terminez côté hameçon par un n° 8. Ce dernier plomb ne doit pas être trop serré afin de vous permettre de le remonter ou de le descendre vers l'hameçon. Cela peut vous aider à mieux présenter la teigne qui armera votre hameçon n° 12 ou 14.

Laisser dériver lentement l'appât vers un poste calme. Une discrète retenue du fil donnera juste ce qu'il faut d'animation pour éventuellement attirer l'attention d'une truite prête à mordre. Mais attention, le ferrage sera un moment crucial. Immédiat et ferme, il peut aider à prendre une curieuse timide et dans tous les cas à ne pas laisser le poisson engamer trop profondément. Si vous voulez épargner la truite, et ce qu'elle fasse ou pas la maille, ne pas lui massacrer la bouche est essentiel. Et qui plus est, comment ne pas éprouver plus de plaisir encore en pratiquant une pêche propre !?! Aussi n'hésitez pas à employer des hameçons sans ardillon.

 

 

Source d'informations :

1. Tout ou partie des définitions proviennent de l'encyclopédie libre Wikipédia publiée sous licence CC-BY-SA 3.0, elles sont reprises à but informatif. Vous pouvez retrouver ces éléments en navigant sur le site Wikipédia.

2. Tout ou partie des définitions proviennent du site Pêche82, toute la pêche en Tarn & Garonne. Elles sont reprises à but informatif. Vous pouvez retrouver ces élément en navigant sur ce site.

3. Tout ou partie des définitions proviennent du site encyclopeche.com. Elles sont reprises à but informatif. Vous pouvez retrouver ces éléments en navigant sur ce site.